À propos de nous

Une histoire de rencontres et d’affinité 

J’ai toujours été attirée par travail de la matière (bois, tissu, argile,…) et l’ethnologie (master en anthropologie). L’artisanat d’un pays est fortement lié à son histoire, sa culture.

Lorsque j’ai découvert la vaisselle en bambou sur un marché de Noël, j’ai eu un « coup de foudre » ! J’ai été fascinée par ce matériau rigide mais souple à la fois, qui pouvait se transformer, par le travail de la matière, en des formes arrondies.

A partir de cet intérêt, j’ai découvert un pays, une culture, une gastronomie. J’avais trouvé un produit qui allié mon goût pour l’artisanat, à celui d’une culture dont la gastronomie m’inspire. C’est comme ça que l’aventure a commencé…

Commerce équitable et traditions

Le bambou est une matière vivante, qui pousse naturellement au Vietnam. En plus d’être léger, solide et isolant, le bambou est naturellement hygiénique et peu poreux. Les bols en bambou font l’objet d’un regain d’intérêt d’un point de vue écologique, notamment dans le commerce équitable. Cet objet d’art unique en son genre est fabriqué depuis des siècles.

La fabrication

La fabrication est artisanale, tout se fait à la main. Les artisans sont pour la plupart des fermiers rizicoles qui, entre deux récoltes, produisent des ustensiles de cuisine. Leur savoir-faire est ancestral. Patrimoine à part entière, c’est un véritable vecteur de préservation des traditions.

Immergé dans l’eau pendant plusieurs semaines, le bambou perd ainsi sa cellulose et devient imputrescible. Une fois séché, il est coupé en lamelles, qui seront enroulées sur elles-mêmes pour former un disque du diamètre de l’objet final. Le disque est martelé sur un gabarit pour prendre forme et tasser les lamelles. Pour finir, un cône en lamelles de bambou est rentré en force au centre du disque, ce qui constitue le fond du bol.

Finitions

La surface est recouverte de gomme résineuse, latex végétal provenant de l’arbre à pain (Artocarpus altilis) mélangée à de la terre (sumac). Le sumac constitue la base de la laque. Cette texture, qui noircit en séchant, servira de support aux 5 couches successives de laque, appliquées à la main. Au temps de séchage très long, une dizaine d’heures, il faut ajouter le ponçage de l’objet entre chaque couche de laque pour obtenir un rendu parfaitement lisse.

En ce qui concerne la finition « coquilles d’œufs », le même mélange latex-terre est utilisé. Puis les coquilles d’œufs sont appliquées et écrasées à l’aide d’une spatule en bois sur l’objet. L’ouvrage ainsi obtenu sera recouvert de la couleur souhaitée puis poncé jusqu’à réapparition des éclats de coquilles. Les coquilles proviennent d’œufs de canes – plus épais que ceux de poules.

Produit unique, variation de forme d’un objet à l’autre.